Dans quelques jours, le 8 mars, ce sera la journée internationale du droit des femmes. Beaucoup d’organisations et de responsables feront de grandes déclarations en proclamant que l’égalité des sexes (ou des genres) est une priorité de leurs actions.
Mais pour avoir une action efficace, il est indispensable de commencer par connaître la réalité, d’une part chez nous, et d’autre part chez nos voisins européens, que nous connaissons mal.
Un stéréotype, ici, c’est un préjugé au sujet de groupes humains. Malheureusement, les stéréotypes nous conduisent souvent à des discriminations et à de mauvaises décisions. C’est pourquoi il est utile de connaître les stéréotypes qui sont dans nos représentations mentales.
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En 2024, l’Union européenne a fait une enquête Eurobaromètre sur les stéréotypes de genre : que pensons-nous sur les caractéristiques et les capacités des femmes et des hommes ?
Cette enquête montre que les différences d’opinions, et donc de stéréotypes, sont beaucoup plus grandes entre les pays (Suède/France/Pologne/Portugal…) qu’entre les groupes sociaux (hommes/femmes, jeunes/vieux, riches/pauvres).

Il est important d’être conscient de ces différences. Malheureusement, le rapport Eurobaromètre n’avait été publié initialement qu’en anglais, langue mal comprise par la grosse majorité des habitants de l’Union européenne. Pour permettre une meilleure connaissance mutuelle, des traductions bénévoles sont maintenant disponibles sur internet : d’une part en français sur le site europeensemble.eu, et d’autre part dans toutes les langues officielles de l’Union européenne sur europokune.eu.
Que peut-on faire pour une meilleure convergence de l’opinion publique dans les divers pays de l’Union européenne ? Les gens doivent pouvoir parler directement les uns avec les autres, mais pour ça, ils ont besoin d’une langue commune. La meilleure langue commune serait l’espéranto, langue simple et précise, qui n’appartient à aucun peuple, mais qui est en partage pour tous.
