Un parlement européen en espéranto

Le journal en espéranto, vous en rêviez ? BFM l’a (presque) fait !

Reportage de BFM sur 600 européens à Strasboug sans barrière des langues :

« Jes, mi parolas Esperanton. » Si vous n’avez pas compris ma question, c’est
que la réponse est non. Ce que vous venez d’entendre, c’est de l’espéranto,
une langue internationale créée au XIXe siècle pour dépasser les frontières
linguistiques.

600 adeptes de ce langage venus de toute l’Europe sont venus assister ce
week-end au congrès d’Espéranto à Strasbourg, l’occasion notamment de
prendre des cours.

Équitable et facile à apprendre, c’est la promesse de l’espéranto, une langue
inventée pour faciliter la communication à l’international.

« On gagne forcément en temps d’apprentissage et puis la facilité aussi.
Toutes les lettres sont prononcées donc si je m’adresse à Paco qui est
hispanophone, il va comprendre ce que je lui dis et inversement quand il va
me parler je vais comprendre. »

« Oui, je pense que la grammaire française est très compliquée, l’accent
également. Pour moi, qui suis espagnol, c’est plus facile d’apprendre
l’espéranto. »

Deux millions de personnes dans le monde parlent cette langue et beaucoup
d’entre elles souhaitent la démocratiser. C’est le cas de Fabien qui a
découvert l’Espéranto il y a 22 ans et qu’il enseigne désormais avec
Espéranto Strasbourg.

« Une étude sortie en 2012 indiquait qu’il y avait à peine 1% des Européens
qui avaient le niveau C1 en anglais. Il y a également le fait que les
anglophones soient favorisés. Grâce à l’espéranto, chacun fait un pas vers
l’autre, fait l’effort de l’apprendre et on se rencontre à mi-chemin entre les
deux. »

L’association Esperanto Strasbourg compte une cinquantaine d’adhérents et
propose des cours chaque lundi en période scolaire.